J'arrive au guichet pour m'enregistrer: "J'ai rendez vous à 12h05"
Pendant l'enregistrement alors qu'il est marqué dans leur fichier que j'ai déjà donné plusieurs fois il me demande si c'est la première fois. Puis à nouveau la questions sur l'âge, l'adresse le numéro de téléphone. Je comprends qu'il faille prendre des précautions mais cela devient un peux trop lourd. Je lui rappelle que j'ai été remercié par le ministères pour mes dons.
Mais surtout c'est le harcèlement sous forme de murmure à aux moins quatre reprises: "Vous êtes fou". Je me demande si le secrétaire n'est pas homosexuel. Cela correspond tout à fait à ce qu'ils me font subir depuis plusieurs années.
A chaque fois que je me suis présenté à ce guichet, j'ai eu droit d'une manière ou d'une autre à des comportements de ce type.
Je passe devant le médecin et tout ce passe bien, mieux qu'aux derniers don ou le médecin avait lourdement insisté sur le fait que mon sang pouvait être utilisé par des enfants.
Puis le don. Elle enfonce l'aiguille mais le sang ne sort pas. Une autre infirmière arrive à la rescousse. Au bout d'un certain temps elle décide d'enfoncer plus profond. J'ai fait plus de 10 dons et jamais je n'ai eu un tel problème. Bon c'est un coup de malchance ........ mais alors pourquoi j'ai eu exactement le même problème lorsque je suis venu la dernière fois dans cet hôpital aux urgences. Un interne pique le genoux pour un prélèvement mais exactement le même problème : rien ne sort. Nouvelle piqure par le médecin cette fois. Rien ne sort.
Deux fois coup sur coup, ce n'est plus de la malchance.
Puis pendant que le sang enfin s'écoule, la belle infirmière murmure elle aussi: "Il a mis juste un doigt". Encore une tactique qui a été employée pendant les précédents dons.
Franchement ces deux personnes feraient mieux de changer de métier et de quitter le domaine médical.
S'ils ne veulent pas de mon sang qu'ils l'écrivent. Mais ils n'en n'ont pas le courage. Ils préfèrent utiliser des moyens détournés.
A partir du moment ou les professionnels de santé ont alertés les responsables et la police si ils veulent, ils doivent opérer normalement. Ils ont eut plusieurs jours pour préparer ce don. Dès que le médecin donne le ok pour le don ils devraient à mon avis faire abstraction de leur jugement morale pour opérer. C'est si j'ai bien compris le BA BA de la profession.
Maintenant ils peuvent toujours mettre le sang de côté, re-évaluer l'opportunité du don et m'aviser si nécessaire. Mais en aucun cas augmenter les risques liés au stress provoqué par une telle situation. J'ai d'ailleurs autorisé plusieurs types d'utilisation du sang dans la papier que j'ai signé.
Je le rappelle je n'ai pas eu de relation sexuel au sens large avec une autre personne depuis 1996. La manière dont j'ai été traité plus d'autres facteurs ne m'y ont pas encouragé. Depuis 1996, pour mes besoins sexuel j'utilise uniquement internet.
Mais il m'arrive de caresser (uniquement) des chats, des chiens et parfois des chevaux. J'ai même essayé avec un coléoptère! En fin de compte, c'est avec les mouches que j'ai le plus de succès...
La suite :
2022/05/18 coup de téléphone :
--Monsieur Dechico on a besoin de votre sang!
-- Oui ok quand puis-je me présenter?
-- Demain 13h50
Je me présente. Questionnaire. Choix du bras. Pickage. Au bout d'un certain temps l'infirmière contrôle la sacoche de sang et commence à bouger l'aiguille dans mon bras. Ca fait moins mal d'ailleurs après mais le sang ne coule toujours pas.
-- " Vous avez un problème"?
-- "Le sang ne coule plus. On a seulement 60 ml. Il y a peut être eu coagulation.
Arrêt du prélèvement. Un aller retour de 80km inutile et plusieurs heures perdues.
Je peux comprendre qu'il y ait des incidents médicaux mais c'est le deuxième consécutif. Il ya a peut-être un problème de matériel ou de compétence du personnel.
Mais d'autres indices m'indiquent que c'est peut-être encore un problème d'obstruction. Lors de mon interrogatoire écrit on me demande si je prends des médicaments et j'ai répondu oui. Je prends en effet régulièrement de l'aspirine. Mais le médecin lors de l'interrogatoire oral ne me demande pas de préciser quel médicament je prends. Je peux donc supposer que le médecin a pris la décision de ne pas faire le prélèvement au cours de l'interrogatoire. Mais ne pouvant pas donner officiellement la véritable raison il est possible qu'il ait décidé d'en informer uniquement l'infirmière après s'être mis d'accord avec elle et les autres. Il aurait été plus discret de laisser finir le prélèvement!
Encore un point de plus pointant vers cet hôpital au sujet de l'égalité des soins et du respect de la législation.
Je suis certain qu'il sont persuadé de faire une bonne action.
Aujourd'hui nous avons sauvé un patient!