mercredi 26 octobre 2011

Petit voyage à Quimper

A cette occasion j'ai encore eu à supporter les commentaires de mes concitoyens:
Entré dans un centre d'analyse médical.
Pas de sourire, pas de bonjour: je ne dois pas être sufisament  malade.
Je demande qu'on m'envoie par courrier le résultat, on me répond qu'il faut passer (30km mini).
En plus on me demande le nom de mon médecin alors qu'il n'a rien à voir là dedans: je demande une analyse de ma propre initiative.
Commentaire dans le bureaux derrière la parois: "Le type c'est fait menacé. Il doit avoir une intervention chirurgicale et veut vérifier sont état de santé avant l'intervention."
Je me passerait bien de ce genre de propos et d'attitude.
Mais c'est vrai, j'ai en effet remarqué que l'on demande systématiquement au donneur de sang s'il a subit  une intervention chirurgicale.

Un garde de sécurité à l'entré de la grande surface:"Il ne vous aurait pas tué".
Je suis content de l'entendre! Il voulait juste me faire vider je suppose.
Je ne comprends pas pourquoi il s'est ramené avec un couteau alors que sont travail était terminé et que les vestiaires étaient de l'autre côté. Voulait-il continuer la conversation?
A propos de cette altercation j'ai eu une autre fois  cette citation: "Je l'ai taclé".
A le foot! Quel source d'inspiration pour nos concitoyens!

Un autre  commentaire par une  femme 55 ans dans une grande surface:
"Nous sommes ridiculisés. Le type n'avait même pas le niveau pour être analyste programmeur".
C'est la deuxième fois que j'entends cela: la  première c'était il y a peux de temps dans un café à Rosporden.
Cela -je pense- doit concerner ma SEULE  mission de "conseil-formation" lorsque j'étais encore dans l'informatique.
Je ferais d'abords remarquer que la dénomination sur ma feuille de paye était: Programmeur. Et que le salaire était aussi celui d'un programmeur: 8000F mensuel. Pas de 13 ème moi. La formation aussi dans le cadre de cet emploi n'as jamais eu pour objectif de former un conseil. Mon domaine c'était la maintenance d'application et les petits développements ainsi qu'une expérience de l'exploitation (Ce qu'on appellerait peut-être aujourd'hui l'administration système).

Ce qui intéressait peut-être l'entreprise  qui m'a recruté c'est l'automatisation que j'avais semble-t-il pas trop mal réussit et qui avait permis de se passer d'un pupitreur. J'avais particulièrement  intérêt à réussir dans ce cas  à cause de mon profil "bas" (sans bac). En effet  je risquait fortement de me retrouver programmeur en charge de l'administration système au lieu d'être un pupitreur participant à  la  maintenance  de  certaine applications dans mon job  précédent.

Si j'avais été recruté par la boite de service c'est qu'ils ont eu -j'ose espérer- l'occasion de vérifier mes compétences dans le domaine de la programmation.

 Je finirais par cette remarque de haute portée philosophique: En France ont ce souci souvent  du prestige  de la fonction en oubliant trop souvent qu'un simple agent de nettoyage peut faire perdre de grosses sommes à sa boite, ou qu'un cadre qui fait un travail peut reluisant peut aussi en faire gagner beaucoup.  

Le gens comme moi n'ont pas trop de choix sur la nature des jobs qu'ils leur sont confiés , c'est pour cela qu'on les encourage parfois en qualifiant une mission "coup de balai" par "conseil-formation".

Et puis c'était l'occasion rêvée de leur faire comprendre: "Si un con sans bac y est arrivé, pourquoi pas vous?"

mardi 18 octobre 2011

Les effets du harcèlement.

Je livre là quelques remarques concernant  une expérience de plus de 15 ans de harcèlement  dans les usines de la région: ce que j'ai eu a supporter de manière quasi constante mais  pas toujours intense.
J'ai remarqué plusieurs effets:
__Lorsque le harcellement s'arrête vous êtes déstabilisé. Vous êtes tellement "conditionné"  que vous ne savez plus que faire. Vous pouvez même avoir une crise d'angoisse: serais-je à nouveau capable d'endurer si cela s'arrête trop longtemps? C'est un peu le réflexe du looser qui ne sait pas quel comportement adopter en cas de succès et provoque l'échec pour se rassurer.

__ Vous finissez par adopter un comportement anormal dans le sens que vous gardez une apparence normale alors que je devriez devenir fou et violent (ce qui m'arrive parfois). J'ai vu des personnes victimes de harcèlement péter régulièrement les plombs. Ils étaient dans la phase primaire. Plus tard vous ne pouvez plus vous payer le luxe de péter les plombs (si vous n'êtes pas viré) car vous deviendriez cardiaque ou vous tomberiez  d'épuisement. Souvent ils ajoutent à leur comportement  un accroissement de pénibilité, et parfois du sabotage. J'en suis arrivé à me demander aussi, s'il n'y aurais pas dans quelque coutume locale la pratique de l'empoisonnement: j'ai remarqué une fréquence anormale d'infections graves ces dernières années. Mais cette interrogation n'est probablement qu'une simple crise de paranoïa.

__ Une fois bien acquis un comportement "normal" d'adaptation au  harcèlement, il suffit de faire quelques rappels. C'est comme réviser sa leçon, ça prends moins de temps. L'avantage est qu'il est  moins risqué de se faire prendre. De toute façon la hiérarchie est souvent de connivence et vous n'avez d'autre alternative que d'endurer, de partir, ou devenir un criminel  (plus exactement un tueur).

C'est incroyable que l'on puisse encore réaliser de tels exploits en France aujourd'hui. Je  les  croyais  réservés au temps du bloc soviétique. Un mini  Goulag.

vendredi 14 octobre 2011

Draguée ou pas draguée?

Une fois de plus une femme qui me rapelle qu'elle est mariée.

C'est bien de m'avertir. Si elle ne m'avait pas aussi fait remarquer au paravent: "vous sentez."

Je me lave, dois-je aussi me parfumer?

Mais je ferais remarquer que si une femme s'habille de manière recherchée ou même sexie, alors il ne faut pas qu'elle s'étonne si on la regarde en souriant ou même avec admiration.

En règle général j'évite les femmes mariées. J'ai suffisament de problèmes comme ça.

Moi j'aime les femmes qui réagissent à ce genre de situation en me faisant comprendre qu'elle sont flattées de voir leurs efforts couronnés de succès. Tout en reprenant un air réservé plus tard. Cela serait à mon avis la réaction la plus "intelligente". Bien que certain pourraient se sentir encouragés.

Bien sur dans mon cas il est dificil de se sentir flattée par un ouvrier, mal habillé qui "sent".

Ce qui me fait déduire que lorsqu'on est au bas de l'échelle sociale, on a même pas le droit de regarder ni même  d'admirer: c'est inconvenant.

Elle aurait pu ajouter comme d'autre femmes aujourd'hui: "Vous êtes un escroc", le tableau aurait été complet.

samedi 8 octobre 2011

Discrétion.

Aujourd'hui j'ai croisé la jeune femme qui m'avait dit "Vous  n'êtes pas beau". (Voir les messages précedents).
J'aurais bien aimé lui faire un brin de causette. J'avais pensé m'approcher d'elle en portant une bouée de plage munie d'une tête de canard bien dressée au bout de son cou , un doigt coincé dans ma bouche et de lui demander d'un air bête ou est le rayon bonbonbs. Mais elle est passée à côté de moi d'un pas pressé avec l'air très inquiète. Je ne voudrais pas lui faire perdre son travail  en la désignant par mon comportement. J'imagine la réprimande du responsable de magasin: "Dans la vente, on évite de dire des choses désagréables  au client. S'il est moche, il n'est pas nécessaire de lui dire qu'il est beau. Vous auriez mieux fait de lui dire par exemple "Vous avez du charme, pourquoi vous restez seul?".
Dans le même magasin un autre commentaire d'une employée: "C'est pas elle qui pose des micros c'est son mari". C'est peut-être son métier au mari. C'est la deuxième fois que l'on me donne cette information je vais finir par y accorder un certain crédit.  Je me demande si ont peux faire de l'argent en espionnant des particuliers. Cela pourrait aussi être un moyen de gravir l'échelle sociale, comme un achat d'assurance. Il faut avoir le temps d'analyser les données. En tout cas je suis persuadé qu'avec un peu de chance on peux nuire à quelqu'un en l'espionnant.
J'ai croisé un type qui m'a dit "vous ne courez plus" je suppose encore à cause de mon curriculum publié sur internet. Vais-je être obligé de lui faire aussi un brin de causette?
C'est vrai que je ne coure plus depuis un certain temps, en fait depuis trop longtemps, mais le travail que je fais actuellement vaut bien une heure de course à pied journalière.
Au fond c'est vrai , je n'aurais jamais du les traiter de cons: Je suis une des nombreuses preuves vivantes que l'on peut avoir un QI décent tout en accumulant les conneries.