Je fais des exercices de dictée de code morse. Même si ce n'est pas utile de savoir l'utiliser, c'est un bon moyen de tester mes capacités de concentration.
Et la c'est le véritable chaos!
Parfois je n'arrive pas à écrire plus de quatre lettres sans commettre tellement de fautes, que je préfère recommencer l'exercice au début.
Parfois j'écris cinq lignes sans faute mais avec difficulté et je m'effondre dans les trois dernières lignes. Je n'arrive pas à stabiliser l'état d'esprit qui me permet parfois de transcrire sans difficultés.
Comme je suis devenu un peu paranoïaque à cause du harcèlement, je me demande si je ne sers pas de cobaye pour des techniques de déstabilisation et même d'abaissement des capacités de concentration. ('je sert' n'est pas corrigé par le correcteur de google ). Qui dit que les chômeurs ou les retraités sont des bouches inutiles? Ou que la formation professionnelle Les Glénans n'est pas formative? Il y a toujours des débouchés!
Pendant la guerre il faut probablement mieux réfléchir dans un environnement libre de tout bruit et même de fort rayonnement électromagnétique.
Mais quels bruits font le plus de mal: Les acouphènes, des personnes qui parlent, les bruits de ventilateur. La musique dans certains cas.
C'est peut-être juste la vieillesse, la dyslexie ou même une conséquence de la méningite.
J'ai toujours eu ce genre de problème et cela a eu des conséquences parfois désastreuses.
Par exemple lorsque j'étais musicien je me suis planté dans la première mesure pendant le concours d'entré au conservatoire de Paris. A ne pas faire!
Une autre fois j'ai été invité pour une première dans un orchestre pour accompagner un morceau de saxophone très véloce. Je me suis retrouvé sans être prévenu à donner l'attaque au premier pupitre. Pan! Plantage en plein milieu. Le chef voie que je suis perdu. Me donne le numéro de mesure pour me rattraper. En vain! A ne pas faire non plus ! Plus d'invitations pour faire des cachetons en orchestre dans la région et à Paris. Et même soupçon de sabotage: je venais d'obtenir une médaille d'or à l'unanimité à Bourges. Si j'avais été plus "stable", et un bon déchiffreur, j'aurais aussi faire des cachetons pour le show-biz. Cela peux rapporter beaucoup. Certains on pu par exemple s'acheter des apparts à Paris en cumulant une place de titulaire dans un grand orchestre et des cachetons en studio ou sur des plateau de télé.
En discutant avec un collègue violoniste pendant un stage avec des professeurs de violon russes, un collègue me parle d'Igor Oïstrack: "j'ai assisté à deux concerts successifs et il a joué exactement de la même manière". Jehudi Menhuin adulte était connu pour exactement le contraire, cela dépendait de son humeur au moment du concert. C'était parfois catastrophique. Il en parle dans son livre ainsi qu'une allusion au fait qu'il n'ait pas choisi dans sa jeunesse de travailler avec un violoniste russe qui aurait pu stabiliser sa technique violonistique. Certains russes ont dit de lui après une tournée en URSS: c'est n'importe quoi, sauf une dizaine de mesures sublimes.
J'aurais mieux fait d'être un créatif ou de rester derrière les planches. Dégoûté j'ai finalement choisi de faire la plonge. Quatre ans de perdu à un age ou les années de formation comptent le plus.
Mon père était super content! Il m'avait installé à grand frais à Paris avec ma grand mère pour mes études de violon. Je me baladais dans le tout Paris pour faire des "cachetons" dans des bar et des restaurants à la plonge. Pendant ce temps, il risquait se vie avec ma mère en travaillant dans Beyrouth en pleine guerre civile.