C'est devenu une habitude. Dés que j'arrive dans un coin, les gens commencent à ce comporter de manière anormal. C'est comme si j'avais sur moi une balise émettrice qui déclenche le vibreur de tous les portable autour de moi. Au fond je suis peut-être vraiment malade, qui sait?
--"Je l'ai téléchargé: vous êtes une nullité". Un enfant.
-- Je vais dans un bar et mon regard est attiré par une serveuse très belle. Elles est souriante et étant donné le comportement des gens autour de moi elle se figure peut-être que je suis quelqu'un d'important ou de "spécial". Au bout d'un moment elle revient chercher une commande au bar et me regarde avec un regard presque méprisant, en tout cas déçu: "Il n'a pas d'argent". Effectivement. En tout cas, pas au prix qu'elle pourrait demander. En général elles sont plus habiles avec moi en risquant un "C'est gratuit" (la première fois je suppose) ou même un "Il faut parfois le faire gratuitement". Cette serveuse manque peut-être d'expérience. Veut-elle se faire les dents avec moi? Je croise souvent des femmes qui me parlent de leur métier. A plusieurs reprise en réponse à un poste de ce blog ou je parle de la "bonté" supposée de ma future partenaire elles disent: "C'est ce qu'on fait". Sous entendu: le client se sent plus coupable lorsqu’on crie et on arrive à le faire payer plus. Une autre femme dit: "j'ai été une prostituée heureuse". J'ai même rencontré des prostitués mâles qui commençaient à faire mon éducation: "Il faut les effleurer". On va lui confier des cas "difficiles": pour un homme la patiente (supposée) supplante parfois la beauté. J'en ai rencontré aussi qui reluquaient grave ma Rollex, un cadeaux que j'ai revendu pour payer des dommages et intérêts.
-- Et puis il y a ceux qui veulent que je m'excuse et me disent qu'ils vont continuer jusqu'à ce qu je parte. Et qui reviennent en me disant qu'ils ne savaient pas qui j'était. Mais qui suis-je au juste?
-- Il y a ceux qui ceux qui aimeraient être aux service secrets ou qui sont resté au bas de l'échelle et qui me conseillent en disant: "il ne faut jamais parler" ou "vous allez trop loin" avec un visage menaçant.
-- Il y a un jeune d'environ 25 ans qui fait semblant de regarder dans les poubelles. Comme j'ai déjà fait la razzia et que j'ai plus que ce que j'ai besoin, je lui propose une partie du butin. Pour remerciement j'ai droit à un : "Vous êtes fou". Il m'a probablement suivit pour voir ce que je récupère.
-- Il y a un jeune d'environ 25 ans qui fait semblant de regarder dans les poubelles. Comme j'ai déjà fait la razzia et que j'ai plus que ce que j'ai besoin, je lui propose une partie du butin. Pour remerciement j'ai droit à un : "Vous êtes fou". Il m'a probablement suivit pour voir ce que je récupère.
Il semble aussi que j'attire les cons et les escrocs. C'est à mon avis la seule qualité que les services pourraient utiliser. Pour le reste, je ne me confirais même pas une mission ou il faut servir de leurre (conscient de l'être). C'est peut-être le nouveau visage du renseignement. Certain agents ne savent même pas qu'ils sont des agents. Ils peuvent parler autant qu'ils veulent ! Si le travail est bien, fait ils n'arriveront probablement pas à deviner. Et, si par hasard cela arrive, il est possible de s'adapter en complexifiant le jeux.