Comme d'habitude j'entends des voix. Principalement avec mon oreille de gauche. Souvent une voix de femme.
J'entends des conseils sur ce que je dois faire, ou des remarques sur ce que j'ai fait , ou des citations sur ce qui peut-être dit à mon propos.
C'est très fréquent et souvent je n'arrive pas à me convaincre que c'est seulement des hallucinations. .
Une des raisons qui explique le doute sur les hallucinations est la fréquence avec laquelle des gens font dans des espaces publiques des réflexions lorsque je passe à côté d'eux ou même lorsqu'ils passent près de chez moi.
J'ai vu parfois des gens s'étonner de la manière avec laquelle je suis traité.
Je m'en suis expliqué avec la justice et donc les autorités savent ce qui ce passe.
Je vais donner un petit exemple:
je passe près d'un jeune homme qui dit:
"Quand vous étudiez avec le Grandville et Smith vous apprenez des notions que les élèves de prépa n'ont pas".
Il assume d'abord que j'ai bien assimilé le boucain. Mais comment sait-il que j'étudie avec ce boucain? C'est la première fois que j'en parle publiquement. Et comment sait-il que je l'ai bien assimilé et fait les exercices correctement (Il y en a un paquet). Il faut du temps pour se faire une idée sur mes connaissances et c'est risqué sans m’interroger directement.
Vous voyer tout ce qu'une telle situation implique?
J'ai eu aussi ce cas:
"On aurait pas du rentrer chez lui".
Cela fait suite à un commentaire que j'ai fait à propos de Bonduel sur Map. Là les allusions à l'atteinte à la vie privée sont plus directes. Apparemment ils ce sont fait prendre aussi.
Tout ceci, plus ce qui se passe dans mon domicile sont des facteurs aggravant mes problèmes de santé mentale. Pas trop invalidant pour le moment.
Bon les problèmes d'intrusion ne sont pas uniquement spécifiques à la Bretagne.
Mais j'ai noté des problèmes particulièrement critiques:
- La confiance pas suffisamment mise en doute une fois conquise.
- L'utilisation de réseaux pour collecter des informations mais une trop grande confiance dans ces informations et pas assez de recoupement. C'est particulièrement critique dans les réseaux de solidarité "populaires".
- Le mélange parfois explosifs de traditions locales avec différentes formes de socialisme. Et l'incapacité à reconnaître les résultats désastreux de mesures basées uniquement sur de bonnes intentions et une morale positive. Dans certains cas je préfère de bon vieux escrocs plutôt que ces gens pétris de bonnes intentions avec des objectifs moraux élevés mais qui finissent comme les autres dans la criminalité systémique.
- l'intrusion dans la vie privée.
- La volonté de juger et surtout de rétablir la justice par soi même, à la place des organisations nationales dont c'est l'objectif (ou d'infléchir leur décision).
- L'utilisation systématique de la diffamation (parfois sans s'en rendre compte).
- Le harcèlement psychologique et en particulier l'intimidation destinée à faire partir les gens. (Je cite: "on est trop nombreux, tu ne pourra pas te battre contre nous, même à Paris").
- Avoir de quoi manger et se loger: une table pour travailler, un chauffage.
- Foutre dehors tous les gens qui ont essayé de m'aider. Et faire tout seul ce dont j'avais envie sans accorder trop d'importance aux avis des autres.
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