lundi 12 septembre 2022

Hallucinations

Comme d'habitude j'entends des voix. Principalement avec mon oreille de gauche. Souvent une voix de femme. 

J'entends des conseils sur ce que je dois faire, ou des remarques sur ce que j'ai fait , ou des citations sur ce qui peut-être dit à mon propos.

C'est très fréquent et souvent je n'arrive pas à me convaincre que c'est seulement des hallucinations. .

Une des raisons qui explique le doute sur les hallucinations est  la fréquence avec laquelle des gens font dans des espaces publiques des réflexions lorsque je passe à côté d'eux ou même lorsqu'ils passent près de chez moi.

J'ai vu parfois des gens s'étonner de la manière avec laquelle je suis traité.

Je m'en suis expliqué avec la justice et donc les autorités savent ce qui ce passe.

Je vais donner un petit exemple:

je passe près d'un jeune homme qui dit:

 "Quand vous étudiez avec le Grandville et Smith vous apprenez des notions que les élèves de prépa n'ont pas".

Il assume d'abord que j'ai bien assimilé le boucain. Mais comment sait-il que j'étudie avec ce boucain?  C'est la première fois que j'en parle publiquement. Et comment sait-il que je l'ai bien assimilé et fait les exercices correctement (Il y en a un paquet). Il faut du temps pour se faire une idée sur mes connaissances et c'est risqué sans m’interroger  directement.

Vous voyer tout ce qu'une telle situation implique?

J'ai eu aussi ce cas:

"On aurait pas du rentrer chez lui". 

Cela fait suite à un commentaire que j'ai fait à propos de Bonduel sur Map. Là les allusions à l'atteinte à la vie privée sont plus directes. Apparemment ils ce sont fait prendre aussi. 

Tout ceci, plus ce qui se passe dans mon domicile sont des facteurs aggravant mes problèmes de santé mentale. Pas trop invalidant pour le moment.

Bon les problèmes d'intrusion ne sont pas uniquement spécifiques à la Bretagne.

Mais j'ai noté des problèmes particulièrement critiques:

  • La confiance pas suffisamment mise en doute une fois conquise.
  • L'utilisation de réseaux pour collecter des informations mais une trop grande confiance dans ces informations et pas assez de recoupement. C'est particulièrement critique dans les réseaux de solidarité "populaires".
  • Le mélange parfois explosifs  de traditions locales avec différentes formes de  socialisme. Et l'incapacité à reconnaître  les résultats désastreux de mesures basées uniquement sur de bonnes intentions et une morale positive.  Dans certains cas je préfère de bon vieux escrocs plutôt que ces gens pétris de bonnes intentions avec des objectifs moraux élevés mais  qui finissent comme les autres dans la criminalité systémique.
Par exemple, j'ai eu une fois ce reproche fait par un collègue dans une usine à Quimper (mise en sachet de viande): "il aurait pu devenir ministre". Il faudrait vérifier le nombre de bon ministres qui sont comme moi dyslexiques. Mais cela recoupe une réflexion lors d'une rencontre  faite avec  une belle grand jeune femme que je n'avais jamais rencontré et que je ne connaissais pas: "Ils veulent vous faire entrer à Science Po". J'avais de bonnes notes avec mes cours par correspondance pour passer un bac scientifique dans les années 83/84. Conclusion : le bac a été refusé et j'ai accepté un boulot au SMIC dans l'info. Et j'ai été très content de cette opportunité.
Le 18/9/2022  à 12h30 j'obtiens très rapidement une retour sur cette admission à Science Po par une cavalière sur la voix verte: "Il était trop pourri", au point semble-t-il d'empêcher un rattrapage  au bac. Mais, il semblerait,  pas suffisamment pourri pour passer la ligne de non-retour du trou noir. J'ai réussi tant bien que mal à conserver une vitesse d'orbite suffisamment rapide.  

Cela me rappelle aussi une anecdote lorsque j'étais lycéen à Bourges: tout d'un coup une camarade de classe m'annonce en pleine classe qui j'ai été nommé chef de classe. Je devais être en en seconde C. Je suis flatté bien sur. En plus de l'école je faisais de la musique classique et aussi du vol à voile. Mais  j'étais handicapé par la dyslexie et peut-être aussi par les séquelles d'une méningite, plus la santé générale fragile d'un ancien rachitisme et même aussi par une allergie et d'asthme du au pollen (mauvaise oxygénation). Finalement j'avais aussi des difficultés à mémoriser et selon un camarade de classe qui essayait de m'aider, j'étais aussi mal organisé (il est devenu depuis procureur puis juge). Je ne me souviens pas avoir été candidat, ni m'être exprimé sur ce que devrait être la relation élèves-professeurs, ni même d'avoir voté. J'ai donc ignoré complètement cette affirmation et j'ai récolté une semaine plus tard des regards méprisants. Aujourd'hui quand j'y repense, j'estime que c'étais une erreur magistrale des deux côtés. J'aurais du m'expliquer. Et du côté des profs il était extrêmement risqué d'accepter et bien sur de recommander un dyslexique à cette tache. Certains profs considéraient que mes résultats ne correspondaient pas à mon potentiel, mon QI je suppose.  C'était un peu comme élire un noir-noir, membre des Blacks Panthers à la présidence des Etats-Unis. Je me souviens d'une réflexion de mon prof d'allemand à propos de mes résultats: "Bach était un géni mais il travaillait beaucoup". C'était à la fois extrêmement flatteur et injurieux quand on pense à la charge de travail que j'avais accepté et les moyens dont je disposais. Je me tapais même 14Km (aller-retour) en vélo pour me venir à l'école. Plus tard ils m'ont acheté une mob.    

Je pose donc cette question aux Bretons qui sont outrés par mes propos: pourquoi le taux de suicide en Bretagne a-t-il été très largement supérieur aux taux moyen national? Je peux essayer de donner quelques causes à évaluer:
  • l'intrusion dans la vie privée.
  • La volonté de juger et surtout de rétablir la justice par soi même, à la place des organisations nationales dont c'est l'objectif (ou d'infléchir leur décision).
  • L'utilisation systématique de la diffamation (parfois sans s'en rendre compte).
  • Le harcèlement psychologique et en particulier l'intimidation destinée à faire partir les gens. (Je cite: "on est trop nombreux, tu ne pourra pas te battre contre nous, même à Paris").

Au bout du compte, j'ai  fini par ne retenir que quelques objectifs essentiels:
  • Avoir de quoi manger et se loger: une table pour travailler, un chauffage.
  • Foutre dehors tous les gens qui ont essayé de m'aider. Et faire tout seul ce dont j'avais envie sans accorder trop d'importance aux avis des autres.

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