En règle générale j'essaye de prendre en compte les intérêts de l'ensembles des intervenants:
L'entreprise qui me paye, l’entreprise qui utilise mes services, ces clients et l'Etat.
Je suis parfois obligé de ma battre contre ma hiérarchie ou contre des employés de l'entreprise utilisatrice.
Cela signifie ne pas respecter les ordres donnés ou choisir entre les ordres oraux et écrits.Parfois devoir sacrifier les intérêts (cela inclut parfois les aides à la fraudes) de l'entreprise qui me paye ou qui m'utilise. Parfois j'ai la faiblesse de participer à ce qui me parait être le sacrifice inutile ou inacceptable d'un des intervenants.
Ces batailles d'intérêts dans l'entreprise -même petite- vont parfois très loin : certains risquent parfois leur vie et leur avenir.
Je ne me soucie pas de la "qualité" des gens pour qui je travaille. Même si ce sont des fraudeurs ou des criminels, même si je suis mal payé, j'essaye de faire le meilleurs travail possible en qualité et productivité (en règle générale). Ce n'est pas à moi à faire justice, il y a des gens payés et plus qualifiés que moi pour faire ce travail. J'agis seul et je n'utilise pas de réseaux d'information. Je peux balancer aux autorités à certaines occasions. Mais j'estime qu'une entreprise même liée au crime organisé doit pouvoir -si l'état la laisse faire- opérer de manière normale sans être gênée. Empêcher -en tant qu'employé- une entreprise liée au crime organisé d'opérer normalement c'est encourager l'organisation criminelle à commettre plus de crimes pour compenser les pertes. Le sabotage doit être la décision de l'état.
Dans le domaine du nettoyage industriel dans l'agroalimentaire j’aimerais bien avoir des études et comparaison des risque liés aux pratiques limites parce-qu’on en parle pas beaucoup. C'est plus ou moins tabou. On a pas la possibilité d'expérimenter et de quantifier les risques. Peux de commentaires sur les résultats, soit c'est bon soit c'est mauvais:
-- faire tomber la mousse sans faire un rinçage intensif c.a.d seulement arroser pour faire disparaître visuellement la mousse. Retombés sur la présence de bio film et l'encrassement.
-- ne pas rincer après désinfection. Retombé suivant le produit utilisé sur les risques d'intoxication et la résistance microbienne.
-- limiter l'intensité du nettoyage à certaine partie ou même ne pas mousser ou désinfecter d'autres parties.
-- devrais-je accepter de nettoyer une usine viande réfrigérée avec de l'eau chaude à 35° en début de prestations et 23° en fin de prestation? Devrais-je accepter en plus l'utilisation de matériel mal adapté? Devrais-je accepter de laver une grande quantité de caisses à la main en respirant des émanation de produit chloré? Est-il normale que je soi obligé d'acheter un doseur pour préparer les produits? Est-il normal que l'on demande à changer les pratiques aux dates probables de contrôle? Que feriez-vous si au fur et à mesure que le temps passe vous avez votre salaire diminué, l'eau de plus en plus froide, la quantité de déchets restants de plus en plus grande, le dysfonctionnement du matériel de plus en plus grand et fréquent et des ordre contradictoires?
Un nettoyeur se trouve souvent dans une situation ou il doit prendre des décisions par exemple lorsque les ordres oraux ne correspondent pas au ordres écrits. Mieux vaudrais pouvoir évaluer la situation en connaissance de cause. En tant que nettoyeur j'ai très rarement discuté avec une personne du service qualité qui vérifie mon travail. Avoir des documents disponibles et consultables sur internet à propos des risques liés a certaine pratiques limites et parfois occasionnelles permettrais de contourner les "tabous". Il se peux que la qualité et le nettoyage soit complices dans certaines circonstances.
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