mercredi 4 juillet 2012

"si j'avais su avec qui vous avez travaillé je vous aurais engagé."

Ca c'est une réflexion d'un photographe du coin.
Je pense qu'il a voulu parler de mon expérience avec Gilles Herman.
Je vais donc éclairer la population:
Gille H. avait été engagé pour faire un reportage sur le Printemps de Bourges.
Sachant mon intérêt pour la photographie, et désirant probablement faire plaisir à mon père il proposa que je joigne l'équipe en tant que photographe. N'ayant pas l'expérience de ce type de photos , (il est très difficile de faire des photos de scène et de nuit) je luis proposais mon aide gratuite comme assistant. Il n'a pas refusé, mais il était mécontent et m'a montré son mécontentement tout au long du reportage.
J'ai porté quelques valises , tendu quelques objectifs pendant un spectacle; mais son énervement était tel qu'il tremblait trop et la plupart des photos ont été floues au final.
J'ai peu appris pendant ce reportage  et je comprends que Gilles m'ai au fur et à mesure laissé de côté.

Probablement il ne pouvait confier plus de responsabilités à quelqu'un qui s'engageait si peu dans son travail.

Mais je vous laisse deviner ce qui ce serait passé si j'avais accepté de m'engager et que la plus-part des photos aient été  inexploitables.
Au final j'ai trouvé le reportage magnifiques sauf pour le choix de la musique qui le teintait -à mon avis- d'un esprit trop négatif sur la qualité des artistes ayant participé au festival.
La bande son était un morceau de musique contemporaine (je crois ) ou on entends la plus part du temps des chanteurs et musiciens hurler et essayer vainement d'imiter  des morceaux connus. A part   quelque minutes ou la musique redevient "audible".
Je terminais la première de la  projection par ce commentaire lamentable : "je n'ai pas compris ce qui a été fait dans ce reportage".
Toute ma vie j'aurais eu à lutter contre des gens qui  ont cherché en vain à faire de moi quelqu'un de  plus intéressant que je ne suis et à chaque fois cela a terminé par un fiasco.
On peut essayer de déclencher l'ambition chez les gens par la flatterie, et le mensonge, mais c'est un jeux dangereux qui ne réussit pas toujours - notamment si les gens que l'on cherche à stimuler n'ont pas les moyens  de réussir (un tout comprenant: santé, formation, expérience, dons particuliers, vitalité, réelle motivation) . C'est une erreur probable de la part de gens qui ont eu une réussite exceptionnelle de  penser pouvoir engager sur une voix-même modeste- des gens  en utilisant les mêmes méthodes que celles qui leur ont réussit. Alors que pour pouvoir estimer une chance de réussir il faut se baser sur un grand nombre de cas, pas sur de rares réussites. Bien sûr si personne n'essaye, il n'y a aucune chance d'avoir de rare réussites, mais là encore on peut essayer de faire des statistiques. Par exemple on pourrait se demander si aller chercher (en ne permettant pas aux autres de percer ) notre élite aux sein des descendant des élites existantes ne serait pas une des raisons du déclin de la nation Française dont nous ont parlé depuis longtemps nos dirigeants. Plus l'échantillon est large, plus on a de chance de trouver ce que l'on recherche et on pourrait découvrir que notre système éducatif n'a pas réussit à incorporer dans l'environnement des étudiants ce qu'une famille appartenant à l'élite peut apporter ( savoir faire, connaissance du milieu scolaire et universitaire, relations professionnelles..... que sais-je?....).
Il y a effets d'autre moyens de stimuler le développement d'une personne, par exemple en conseillant et en  orientant pour éviter la perte de temps , en montrant les erreurs. Mais il est vrai qu'il existe aussi des personnes qui sont arrivées à faire de belle carrières sans l'avoir réellement voulu et qui ont aussi abandonnés.
C'est des probabilités.
C'est la vie.

Pour ceux qui sont intéressés par le non conformisme du mouvement surréaliste: renseignez vous  sur la position de Breton à propos de l'homosexualité et l'usage de la psychanalyse. Il est vrai que personne n'est parfait.


J'ai envie de continuer sur le thème de la motivation et de l'inspiration artistique.
On dit  que la création artisitique est parfois un moyen personnel de compenser un déséquilibre psychologique.
Pour aller plus loin je vais être obligé à nouveau de parler d'un domaine que je ne connais pas très bien.
A vous de vérifier et de pousser l'étude plus loin.
Lorsqu'on connait certaines méthodes surréaliste comme l'écriture automatique, on pourrait être tenté de croire que l'usage de la psychanalyse est aussi une moyen de stimuler là création artisitique. En effet la psychanalyse offre un éventail complet de déséquilibres psychologiques à compenser.
En ce qui me concerne, j'aurais pu peut-être envisager une carrière photographique et trouver une motivation suffisante pour acquérir les nécessaires connaissances techniques et théoriques si j'avais essayé de copier -plutôt qu'un photographe comme Gilles Herman issu ou proche du mouvement surréaliste- un photographe comme David Hamilton mais en plus sulfureux. J'aurais même - peut-être - pu  passer au travers de la vague de chômage en m'attaquant à un marché en plein essor grâce à internet et la prohibition.





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